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L'église Saint-Aignan

L'église a été construite au XIIème siècle dans le style roman, comme bon nombre d’églises dans le Bessin.
La tour est la partie la plus ancienne, elle se compose d'un soubassement carré sur lequel s'élève un étage de style roman du XIIème siècle et d'un deuxième étage restauré en 1874, avec une flèche octogonale.
En 1898, l'église, menacée d´effondrement, fut entièrement modifiée. L'édifice est orienté vers l'est, ce qui est rare dans le monde catholique occidental.
Le clocher est classé au titre des monuments historiques depuis le 23 juillet 1909.
En 1944, l'édifice est en plein milieu des combats. Le 8 juin, la marine américaine ouvre le feu sur le village encore aux mains des allemands, et endommage le centre-ville et l’église. Le clocher a été détruit par un tir d´artillerie. Il a été reconstruit en 1953. Une quête aura lieu dans un régiment de la 95ème division d’infanterie fraichement débarquée d’Angleterre, afin d’aider financièrement la reconstruction de l’Eglise de Trévières. En signe de reconnaissance, la commune et la paroisse St-Exupère réalisent deux vitraux (Saint Michel et Saint George) en remerciement de l’aide des américains et au nom de l’amitié Franco-Américaine.

Le monument aux morts

La statue a été sculptée en 1921 par Monsieur Edmond Le Tual de Laheudrie pour rendre hommage aux soldats morts pour la France lors de la première guerre mondiale.
Incroyable clin d'œil de l'histoire, les combats de 1944 défigurent la Victoire de 1918 : la statue est défigurée par un obus de Marine, tiré depuis Omaha, lors de la seconde guerre mondiale.
La commune a choisi de conserver cette statue telle quelle, avec le visage emporté, en y apposant le texte suivant sur une plaque commémorative : 
Un obus en 1944 a emporté le visage de la statue. Nous tenons à ne pas oublier, c’est pourquoi nous ne l’avons pas restauré.
In 1944, a shell blew off the statue’s face. We are anxious not to forget, that’s why we have not restored it


Serge Philippe Lecourt dit du Monument aux morts de Trévières :
Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. (…). Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18 “.

Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante, résistante face à l’ennemi.

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Autre particularité, à l'occasion du 60ème anniversaire du Débarquement, en 1994, de nombreux vétérans américains sont tombés sous le charme de cette statue. A tel point que la commune a été sollicitée pour la céder. La statue a finalement été déboulonnée pour être copiée. Un travail financé par Guy Wildenstein, un généreux mécène franco-américain et le Conseil général du Calvados.
Une œuvre inaugurée en grande pompe le 23 octobre 2002, par le Président des États-Unis, Georges W Bush lui-même, en présence de Jean-Pierre Richard, à l'entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie. Une sculpture baptisée "The lady of Trevières".

Le pont des Gosnons

Une ancienne voie romaine nichée dans un bel écrin de verdure mène au pont des Gosnons, restauré en 2005.

La restauration pourra être poursuivie notamment au niveau des accès afin de le faire découvrir aux détours d'un circuit de randonnée. 

Il est entouré par un bel espace de verdure où il est agréable de profiter d'un pique-nique ou d'un moment de lecture au cœur des marais.

L'ancien haras

Construit en 1880, l’ancien haras a peu changé d’aspect aujourd’hui. 

Il accueillait alors 10 étalons de choix dont la promenade constituait pour les trévièrois une véritable attraction de février à juillet. Les pouliches étaient alors mises en pension dans les fermes environnantes et leurs visites aux étalons créaient un va-et-vient très profitable au commerce.
Il accueille aujourd’hui 2 gîtes communaux et des box de rangements.

Le lavoir communal

Le lavoir a été construit vers les années 1860 et démonté dans les années 1970.

Les recherches effectuées en 2018 ont permis de le retrouver. 
L'objectif est de le remettre en valeur pour en faire un lieu de visite, une aire de détente avec une table d'interprétation pour perpétuer dans la mémoire des jeunes générations la façon de vivre de leurs aïeux.

Un bourg reconstruit

La commune de TREVIERES a été très touchée par le 2d conflit mondial de 39-45 et a été détruite à 75 % lors du débarquement des alliés du 06 au 09 juin 1944.

Ses habitants se sont courageusement remis à l’ouvrage pour reconstruire leur commune et offrir aux habitants d’aujourd’hui un bourg où il est agréable de vivre. C’est le courage de nos ainés et le dynamisme des trévièrois d’aujourd’hui que nous avons mis en l'honneur en réaménagement le bourg, dans le respect de leur travail.

L'ancienne laiterie

Dépendant de la laiterie coopérative des fermiers d'Isigny, la laiterie de TREVIERES est implantée rue du Pont de la Barre. Sous l'impulsion de Louis Dupont, industriel d’Isigny, les travaux de construction débutent durant l’été 1906 et la laiterie ouvre en janvier 1907.  

Elle devient une unité de transformation à part entière et est à l’époque le 1er employeur de la commune avec une quarantaine de personnes qui collectent les bidons de lait et fabriquent le beurre, la crème et les fromages.  

Elle fonctionnera jusqu'en 1957.

Le Moulin du Bosq dit "le Beau Moulin"

Le Beau Moulin est construit en 1634 pour un conseiller au Parlement de Paris, le comte Pellot, et remplace un précédent édifice dont les plus anciennes traces écrites remontent à 1260.

Réglementé par arrêté du 7 juillet 1849, le moulin à blé du Bosq, dit le Beau Moulin, est d'une architecture digne d'un manoir, de plan rectangulaire, mais de disposition fonctionnelle, sur deux niveaux. Sa partie droite, à usage de logement, a été surélevée et ornée d'une lucarne à fronton triangulaire au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. L'édifice a été restauré à la fin du XXe siècle.

Le moulin et le bief ont été classés aux monuments historiques par un arrêté du 25 mars 1993.

Dans le cadre d'une journée des moulins, le propriétaire actuel avait ouvert le moulin à la visite pour faire découvrir le bâtiment, la roue et son fonctionnement pour moudre le grain puis sa transformation en scierie jusqu'en 1948 où il a été arrêté, et tout le mécanisme démonté.

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